Vous avez de l’humain ce côté déplorable
de vouloir tout savoir sans effort et sans temps
Et d’en parler à tort élevant sur du sable
Un château que les vagues effacent en s’en allant
Ce besoin d’être aimé et d’être reconnu
Qui dessinent vos lèvres sur de vaines paroles
Et vous donnent cet air absurde et incongru.
La nature de l’être est de rester soi-même
Laisser inaltéré l’enfant qui vit en nous
Pour cueillir au passage chaque parole éparse
Dans l’éclat de la nuit y faire fleurir la boue.
Amonceler, savoir et toute connaissance
Sans perdre pour autant le regard ébloui
L’héritage sacré venu de notre enfance
Semant sur chaque page l’extase de la vie.
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