Basta de injustiças!

GENERAL DES ETUDIANTS DE PALESTINE
21ter, Rue Voltaire 75011 Paris
Lettre ouverte à Madame Hind KHOURY, la déléguée générale de la Palestine en France
Non à la tyrannie, non à la censure
Madame Hind KHOURY « Oum Sari »,
Ce que les étudiants et les travailleurs palestiniens résidants en France attendent de leur délégation, « la maison de la Palestine », c'est présenter la cause palestinienne en France, et soutenir nos droits légitimes : le droit au retour des réfugiés palestiniens et le droit du peuple palestinien à disposer de lui-même. Ce qu'ils attendent parallèlement de leur maison, ce sont leurs droits légaux et matériels sur le territoire français.
On se demande quel est le type d'ambassade et de délégation, qui ne donne pas à ses concitoyens de passeports ? Quel genre d'ambassade laisse ses concitoyens sans aucun soutien légal et social ? C'est bien à vous, la Maison de la Palestine, que les accords d'OSLO ont conféré le pouvoir de délivrer des passeports palestiniens ? Alors pourquoi refusez-vous d'écrire des réponses « de refus de demande de passeport palestinien » ? Quel pays donne ni admission ni refus ? L'OFPRA demande la lettre de la délégation de la Palestine qui atteste que le demandeur de titre de voyage français ne peut pas avoir le passeport palestinien. De quel droit vous ne donnez pas ce passeport, et vous ne laissez pas les victimes avoir le titre de voyage de l'AFPRA ?
D'autre part, nous voulons souligner le fait que les étudiants souffrent d'une injustice sociale :
- Certains étudiants issus de familles « riches », de grands responsables, sont boursiers en France alors qu'ils n'en ont pas besoin ! Tout ça parce qu'ils veulent marquer dans leurs C.V qu'ils ont bénéficiés d'une « bourse de mérite » ! En revanche, les étudiants qui sont des intellectuels, ne bénéficient pas de bourse ! Ils travaillent, font n'importe quel petit boulot pour financer leurs études, et tenter de joindre les deux bouts.
Lorsque la lutte pour les droits du peuple palestinien perdait de vue son objectif et sa noblesse, la délégation de la Palestine a d'abord provoqué les associations pro palestinien contre la première et la deuxième génération palestinienne en France « en vue d'écouter la jeunesse palestinienne» ? Et ensuite, afin de justifier l'écartement de l'Association des Palestiniens en France APF-JALIA, ils ont imposé l'Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS) comme seule tribune politique palestinien. En effet, c'était un planning lâche qui n'avait qu'un seul but : faire passer l'hérédité des parents aux fils en Palestine. Les princes venaient à la GUPS, ils gagnaient les élections dans les assemblées générales qui devenaient des « festivals bien joués », (à l'exemple du Conseil National Palestinien qui devenait d'une sérié des « festivals» comme Naïf HAWATEH l'avait très bien souligné un jour). Dés lors que les électeurs présents étaient des magrébins, libanais, iraqiens, des touristes palestiniens passant à Paris pour 15 ou 20 jours, ou encore des palestiniens non étudiants…… les princes en recrutant quelques étudiants pour pas chers, tels des marionnettes, gagnaient la tribune de la GUPS et se présentaient au public comme des militants, élus par leurs camarades « démocratiquement » ?
Pour ces princes, nés dans des palais, ayant étudiés à l'école française de Jérusalem de l'Ouest, la GUPS devenait leur centre de stages « Stagerié ». Finalement, ils disposent de leurs C.V : avec des bourses de mérite et des « parcours de militant à la GUPS». Ils sont alors embauchés par les ambassades palestiniennes d'Europe qui se font un honneur de les prendre, et bien sûr, ils s'assurent ainsi un futur de ministre ou d'ambassadeur.
Certains exemples sont connus, pour ne citer qu'eux :
- Majed BAMYEH, ce prince est le fils de Saëb BAMYA (le vice-ministre des finances), et de Samieh BAMYA, (la vice-ministre des affaires étrangères, chargée des relations européennes), le neveu de Mona BAMYA, (la vice-ministre du tourisme), et le neveu de Miada BAMYA (l'ambassadrice palestinienne au Brésil). Ce prince est devenu un haut responsable de la délégation palestinienne à Bruxelles. Cela pour l'instant, car on ne sait ce qu'il deviendra encore ? Ambassadeur ? Ministre ?
- Anas ABDELRAHIM, le fils de Ahmad ABDELRAHIM (l'ambassadeur palestinien au Mali). Ce prince est devenu un haut responsable à la délégation de la Palestine à Paris.
Ce que nous avons à dire, c'est que cette tragédie est une sorte impotente de la corruption. C'est « l'éternité hier » de Max WEBBER. Aussi, on se rappelle la parole de MONTESQUIEU : « Il est clair que le monarque qui, par mauvais conseil ou par négligence, cesse de faire exécuter les lois, peut aisément réparer le mal : il n'a qu'à changer le conseil ou corriger cette négligence même. Mais lorsque dans un gouvernement populaire, les lois ont cessé d'être exécutées, comme cela ne peut venir que de la corruption de la république, l'état est déjà perdu ». Ce qui nous inquiète, c'est que vous ne réfléchissez qu'afin de faire hériter vos postes à vos fils, en détruisant les syndicats, les associations, et les établissements palestiniens. Vos choix ne dépendent pas des compétences ou des capacités des individus.
On a demandé à Hosni Moubarak « préparez-vous Jamal à vous succéder», il avait répondu : « quoi ! L'Egypte n'est pas la Syrie». Auparavant, on avait demandé à Hafez Al Asad « préparez-vous Bashaar à vous succéder», il avait répondu « votre question me fait rire, je ne prépare jamais Bashaar, mais Bashaar est toujours considéré par ses collègues, qui le privilégient afin d'être toujours au premier rang».
En bref, ils sont devenus avec leurs gardiens et leurs marionnettes une mafia qui monopolise et sclérose l'action palestinienne. Ces Princes ne cherchent qu'à gaver leur Mafia ! Comment ? Ils ont toujours des grands projets qui exigent des sommes énormes, extorquées sur le dos du peuple palestinien et sur sa souffrance.
Les étudiants palestiniens s'étaient révoltés contre tous ça, ils militaient afin que la GUPS soutienne les intérêts matériels, moraux et légaux des étudiants palestiniens, parce la GUPS ne faisait rien pour eux. Elle a toujours des grands projets qui donnent l'impression que c'est un organisme très riche, grâce à des subventions massives. En effet, les projets sont devenus des affaires financières au sein de la GUPS :
- Des ponts au-delà du Mur.
- Le réseau de la jeunesse palestinienne.
Et nous ne pouvons que déplorer :
- le matériel qui disparaît.
- la perte du tiers du compte bancaire de la GUPS dans la période 20-21/10/2007.etc
L'année dernière la GUPS a établi une commission d'enquête sur le projet «Des ponts au-delà du Mur », ils ont détruis l'enquête et ont fuit en se justifiant par l'absence de 2000 Euros à payer pour un expert comptable ????????
Malheureusement notre lutte avait été traitée de « lutte interne ». Pourtant cette lutte était très longue et très difficile. On a essayé tous les moyens et toutes les méthodes, il me semble qu'aucunes des méthodes n'a été chanceuse :
- On a essayé par la démocratie :
Mais ces princes qui ne représentent qu'1% du peuple palestinien font la majorité grâce à leurs gardiens, et en utilisant des magrébins, libanais, iraqiens, touristes palestiniens de passage à Paris pour une quinzaine de jours, et des palestiniens non – étudiants…
- On a essayé d'organiser des débats dans les assemblées générales :
En appliquant les théories de la philosophie du droit afin de comprendre le statut et le règlement de la GUPS ?
- On a essayé de parler au public :
Mais nous n'avons trouvé que des gens pour pleurer sur l'honneur et la dignité de la Palestine, sur son patriotisme, son nationalisme Sali par ses « espions » (Comme Georges HABACHE, Naïf HAWATWMEH), et enfin sur notre sort.
Finalement, la GUPS a tout de même avancé dans son combat contre cette mafia, et a réussi à changer partiellement sa situation. A partir du 20/10/2007, elle a commencé à découvrir les détails des projets suspects, et les affaires financières problématiques.
Madame KHOURY,
Après vous avoir fourni un grand dossier sur les affaires financières et les projets suspects, ce qui étonne la GUPS, c'est votre réunion du 14 février 2008 qui a décidé de censurer les Palestiniens en France en parlant des affaires financières, et en fermant ces dossiers. De plus vous efforcez à imposer des personnes suspectes, des « racailles » non-intellectuelles, et cela malgré la volonté de la GUPS.
Madame Oum Sari
Avez-vous oublié les subventions massives qu'il faut stopper :
- Elles sont considérées comme des aides au peuple palestinien.
- Par ailleurs, les instituions qui financent les projets sont soutenus par l'Etat français qui les finance par les impôts. Ce qui signifie que c'est le citoyen français qui paye pour ces projets.
C'est une honte de commercer avec la souffrance de notre peuple. L'action syndicale a des objectifs nobles, la lutte contre les forces des exploitants locaux et internationaux, et la garantie du maintien de la lutte pour nos droits légitimes :
le au retour des réfugiés palestiniens et le droit du peuple palestinien à disposer de lui-même.
A bon entendeur
De l'Union Générale Des Etudiants De Palestine
Le Président
Anas – Emmanuel FAOUR
Fait à Paris, Mercredi le 27 février 2008
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