Adïeux
Ils partent. Ils nous disent adieu
Du fond de leur regard
Leurs lèvres sans couleur
Les mains d’un vague geste
Ont déjà pris l’envol
De leurs songes perdus.
Mais nous les voyons choir
Des cathédrales gotiques
Erigés savamment
Par leurs vigueurs trop jeunes
Méticuleux effort
Et l’on croirait pourtant
Que les pierres sculptées
Occultaient le secret
De la vie éternelle
Qu’ils se liquéfieraient
Et ne seraient que larmes
S’écoulant de l’albâtre
tels des fieux anriqyes
Aux tons de la patine
Qui burine les jours.
Marilia Gonçalves
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