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O BLOGUE UNIVERSAL E INTERNACIONALISTA


A praça é do povo. Como o céu é do condor. É o antro onde a liberdade. Cria águias em seu calor! ...

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Castro Alves
Jornal de Poesia

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Castro Alves


MINHA LEI E MINHA REGRA HUMANA: AS PRIORIDADES.

Marília Gonçalves

Grandes almas sempre encontraram forte oposição de mentes medíocres.
Albert Einstein

Perguntas Com Resposta à Espera

Portugal ChamaS e Não Ouvem a Urgência de Teu Grito? Portugal em que http://www.blogger.com/img/gl.bold.gifinevitavelmente se incluem os que votando certo, viram resvalar de suas mãos a luz em que acreditavam; A LUTA CONTINUA )
Quem Acode à Tragédia de Portugal Vendido ao Poder dos Financeiros?! Quem Senão TU, POVO DE PORTUGAL?! Do Mundo inteiro a irmã de Portugal a filha. Marília Gonçalves a todos os falsos saudosistas lamurientos, que dizem (porque nem sabem do que falam) apreciar salazar como grande vulto,quero apenas a esses,dizer-lhes que não prestam! porque erguem seus sonhos sobre alicerces de sofrimento, do Povo a que pertencem e que tanto sofreu às mãos desse ditador!sobre o sofrimento duma geração de jovens ( a que vocês graças ao 25 de Abril escaparam)enviada para a guerra, tropeçar no horror e esbarrar na morte, sua e de outros a cada passo! sobre o sofrimento enfim de Portugal, que é vossa história, espoliado de bens e de gentes, tendo de fugir para terras de outros para poder sobreviver, enquanto Portugal ao abandono,via secar-se-lhe o pobre chão, sem braços que o dignificassem! Tudo isso foi salazar, servido por seus esbirros e por uma corte de bufos e de vendidos, que não olhavam a meios,para atingir seus malévolos fins!Construam se dentro de vós há sangue de gente, vossos sonhos, com base na realidade e não apoiando-os sobre mitos apodrecidos, no sangue de inocentes!!! Marília Gonçalves (pois é! feras não têm maiúscula!!!)

sábado, 9 de dezembro de 2023

ANA NO- GUERRE CIVILE ESPAGNOLE

 

ANA NON -LIVRO A LER E FILME A VER.
Ana Paücha, surnommée par elle-même Ana non, était une femme de la mer, du soleil et du bonheur, éblouie par son mari pêcheur et ses trois garçons. Le mari et ses deux fils aînés sont morts à la guerre, le fils cadet est en prison
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A soixante quinze ans Ana Non ferme la porte derrière elle pour entreprendre un fabuleux voyage : elle va ,en marchant, aller embrasser son fils en prison ; voyage vers le nord de l'Espagne, voyage d'amour et de mort, d'initiation et de connaissance.
Avec Anna Non, Agustin Gomez-Arcos, dont le talent avait déjà été reconnu dans son premier roman : "L'agneau carnivore, nous offre l'un des plus beaux personnages de femme de la littérature contemporaine. "Ana Non", un livre remarquable, inoubliable.
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Petite. Noire. Pauvre. Vieille. Seule.
Comme un Roi Mage , elle serre sur son coeur une offrande: un pain aux amandes, huilé, anisé, fortement sucré- on dirait un gâteau, dit-elle.
Guerrière casquée de chagrin, mater dolorosa sans prière, coccinelle têtue sur la grand' route du destin, Ana Paücha marche. le baiser furieux du soleil, la morsure sauvage des pierres, les cailloux qu'on lui jette au passage, les mains brutales qui l'immobilisent , parfois, ou qui la chassent, toujours, rien ne l'arrête : elle suit obstinément les traverses du chemin de fer.
Vers le Nord. Vers la Mort. Elles ont rendez-vous, toutes les deux.
Mais d'abord, elle doit voir le petit et lui donner son pain aux amandes, huilé, anisé, fortement sucré- un vrai gâteau, dit-elle. Elle marche vers la prison où est enfermé, depuis 30 ans, le petit, son dernier fils. le petit… Il doit avoir cinquante ans. La guerre le lui a pris vivant celui-là, comme elle a pris, et tué, ses trois autres hommes, son mari et ses deux fils aînés.
Loin des libres routes de la mer, loin des vagues vineuses et des barques de pêche aux filets bariolés. Loin de la barque abandonnée qui porte son nom: Ana- la --joie -du - retour.
Elle n'est plus rien, Ana. Elle n'a plus rien, Ana Paücha. Même son nom s'évapore dans le soleil brûlant, se perd dans la poussière du ballast. Rien d'autre qu'Ana non.
Parfois une chienne galeuse, un aveugle qui chante l'égalité, un cirque pouilleux partagent sa route. Mais partager c'est éprouver encore plus durement la solitude quand, immanquablement, on la retrouve, très vite, très brutalement au détour du chemin.
Parfois elle croise aussi les fêtes barbares de ceux qui ont gagné la guerre- aye, cette terrible guerre civile espagnole . Fête ostentatoire de la charité, où les riches s'offrent le luxe d'honorer un jour, un jour seulement, les misérables qu'ils chassent tous les jours de leurs églises pavoisées. Valle de los Caidos où, sous la croix énorme, se dresse la crypte des Tombés et où pas un nom ne parle de sa souffrance à elle, de ses Tombés à elle. Et enfin, manifestation mercenaire d'un soutien populaire factice au Vieux Vainqueur, gâteux, mais tenant toujours sous sa griffe sa «Patrie » schizophrène..
Fêtes barbares de l'or, du sabre et du goupillon, où on tente de l'enrôler, elle, la fourmi noire, minuscule , misérable, irréductible et si forte. Ana la rouge. Ana non…
Huilé, anisé , fortement sucré - un gâteau de l'âme ou de larmes, je dirais…
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« Ana » non, c'est l'histoire d'une vieille femme. Une vieille femme, ana Paücha, qui s'est elle même surnommée Ana Non par négation de sa vie antérieure…Elle est veuve et la vie lui a déjà enlevé deux de ses fils à la guerre ; le troisième croupit en prison pour un bail, dans l'Espagne des années soixante, celle de Franco.
Ana décide de fermer sa porte derrière elle et d'entreprendre son dernier voyage : à plus de soixante dix ans, elle décide de traverser l'Espagne du sud au nord pour aller embrasser son fils incarcéré avant le passage de la faucheuse qu'elle sent imminent.
GUERRE CIVILE ESPAGNOLE


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