Ma vie que de fleurs par nous furent éparses
Que de tristes pétales nous fleurissent le sol
Les ailes des oiseaux apprennent leur envol
Pliée sur le passé notre âme et triste et lasse.
Un cheval fugitif parcourt notre pensée
Nous dessinant le vent que nos gestes effacent
D’un soleil si lointain nous laissant entrevoir
Les nuits jadis vécues de tant d’heures qui passent
Dont nous gardons en nous seulement le miroir.
En nos vieux souvenirs le feu brûlant se glace
La vie fût un rêve à jamais poursuivi
Mais qui ne sût jamais retrouver son chemin
Dédale de pensées que chaque jour trahi
Nous laissant un écho du regard ébloui
De tout ce que nous fûmes un fugitif instant.
Marilia Gonçalves
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