Un jour je t’ai aimé
Il faisait si beau
La plage incandescente
S’allongeait dans la mer
L’eau était transparente
D’un vert évanescent
Que ton corps de cannelle
Avait l’odeur du temps
À peine as-tu jailli
De cette eau émeraude
J’ai lu en ton regard
Que ce moment parut
Était l’éternité
Et te donnais ma vie.
Je n’avais que quinze ans
Toi, tu n’étais, pas qu’un homme
Mais un Dieu, que la mer
Laissait sur son sillage
Nous, n’avions plus d’âge
Il n’y avait plus d’enfant
Et le Monde s’ouvrait
Sur le vert de tes yeux
S’étendant sur la plage.
Et le rêve fut vrai.
Fut vrai. Et davantage.
Marilia Gonçalves
Sem comentários:
Enviar um comentário