Capture d'écran d'un reportage de BFM TV au Caire le 1er février. Capture
> d'écran
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> POLEMIQUE - Il est soumis au «devoir de réserve», se justifie le Quai
> d'Orsay.
> Un professeur de Français, travaillant au lycée français du Caire, a été
> rapatrié récemment par le Quai d'Orsay, après avoir manifesté, comme des
> millions d'Egyptiens, contre Hosni Moubarak, révèle ce jeudi matin BFM TV.
> Petit détail qui a certainement son importance dans cette affaire: le
> professeur tenait une pancarte «Casse-toi pauvre con», en référence à la
> saillie polémique de Nicolas Sarkozy à un badaud au salon de l'Agriculture.
> Il faut que Nicolas Sarkozy «donne ce message à Moubarak», avait-il expliqué
> à la caméra de BFM TV.
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> Repéré par des photographes de l'ambassade de France, le fonctionnaire a été
> repéré et sanctionné, d'une certaine manière par le ministère des Affaires
> étrangères, qui l'a rapatrié en France pour sa «sécurité», se justifie-t-il.
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> Sa femme et ses enfants habitent en Egypte
> Cet homme, dont la femme et les deux enfants habitent en Egypte, a désormais
> interdiction d'exercer à l'étranger. Le Quai d'Orsay explique qu'en tant que
> fonctionnaire français, cet homme a «une obligation de devoir de réserve».
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> La sévérité en la matière peut paraître excessive au moment où la polémique
> enfle sur les vacances tout frais payés du Premier ministre en Egypte et de
> la ministre des Affaires étrangères en Tunisie. Cette dernière a notamment
> menti à plusieurs reprises sur ses vacances et ses liens avec un homme d'affaires
> tunisien proche de Ben Ali.
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