Quand le vent tournoyait
Que de temps est passé
Sur la pâleur des vagues
Quand le vent tournoyait
Effaçait sur le sable
Des baisers à l’ardeur
D’un miroir sans revers
Où l’eau étincelante
Griffonne chaque vers.
Le temps passe pourtant
Mais le trouble se fige
Toujours se réduisant
Se refusant encore
Il burine le jour
Et tel un météore
S’enfuit, luisant et beau
Ensemençant le bleu
D’étoiles en pléiade.
Face au regard ébloui
Qui poursuit la cascade.
Marilia Gonçalves
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