Martin Luther King (1929-1968)
Martin Luther King |
Né
à Atlanta le 15 janvier 1929, Martin Luther King étudie la sociologie
et la théologie. A 18 ans, il décide de devenir pasteur de l'Église
baptiste, comme son père. En 1948, il termine ses études au Morehouse
College, l'université noire de sa ville natale, et, en 1951, il entre au
séminaire Crozer à Chester (Pennsylvanie). Ses origines bourgeoises
l'ont protégé de la pauvreté, mais il a très tôt fait l'expérience de la
discrimination raciale.
Il subit deux influences : celle du théologien Walter Rauschenbusch (1861-1918), dont les œuvres le persuadent qu'il faut appliquer les principes chrétiens aux problèmes sociaux et se préoccuper des âmes autant que des conditions socio-économiques qui agissent sur elles ; celle de Gandhi, dont il a dès son adolescence admiré la philosophie politique. Il reprend les idées de ce grand leader indien et devient lui aussi un adepte de la non-violence. Elevé dans une société régie par la ségrégation (sud des Etats-Unis), il va très vite lutter en faveur de l'intégration des noirs dans la société américaine.
Son action commence le 1er
décembre 1955. Rosa Parks, une femme noire, est arrêtée pour avoir violé
les lois ségrégationnistes de la ville en refusant de céder sa place
dans un autobus à un homme blanc. Martin Luther King, témoin de la
scène, mène le boycott des des transports publics de Montgomery.La
population noire soutient le boycott et organise un système de
covoiturage. Martin Luther est arrêté durant cette campagne qui dure 382
jours et qui devient extrêmement tendue à cause de ségrégationnistes
blancs qui ont recours au terrorisme : la maison de Martin Luther King
est attaquée à la bombe incendiaire. Les boycotters sont souvent
attaqués physiquement et doivent faire face aux provocations du Ku Klux
Klan. Mais l'ensemble des 40 000 noirs de la ville continuent de
marcher, parfois jusqu'à 30 km, pour rejoindre leur lieu de travail. Le
boycott se termine par une décision de la Cour suprême des États-Unis le
13 novembre 1956 déclarant illégale la ségrégation dans les autobus,
restaurants, écoles et autres lieux publics.
En 1957, il joue un rôle
capital dans la fondation de la Southern Christian Leadership Conference
(SCLC,). Il s'agit d'une organisation pacifique qui participe
activement au mouvement pour les Droits Civiques en organisant les
églises afro-américaines pour conduire des protestations non violentes.
Martin Luther adhère à la philosophie de désobéissance civile
non-violente utilisée avec succès en Inde par Gandhi. Rassemblements,
marches, sit-in, manifestations et désobéissance civile, sont autant de
moyens d'action qui recourent à la non-violence, pour la revendication
des «Civil Rights» (droits civiques) de la population noire américaine.
Il expose en 1958 son point de
vue sur la ségrégation raciale et la spirale d'inégalité et de haine
qu'elle provoque dans le livre Stride toward freedom; the Montgomery
story (« la marche vers la liberté ») : « Souvent, les hommes se
haïssent les uns les autres parce qu'ils ont peur les uns des autres ;
ils ont peur parce qu'ils ne se connaissent pas ; ils ne se connaissent
pas parce qu'ils ne peuvent pas communiquer ; ils ne peuvent pas
communiquer parce qu'ils sont séparés. »
Le 28 août 1963, il prend la tête d'une marche sur Washington pour inciter le Congrès à voter la loi sur les droits civiques. S'adressant à plus de 200 000 personnes, devant le Lincoln Memorial, et à des millions de téléspectateurs, il prononce son célèbre discours I have a dream : « Je fais le rêve qu'un jour, jusqu'au fin fond de la Géorgie, du Mississippi et de l'Alabama, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront vivre ensemble comme des frères. »
Il parle de défendre des valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité et de respect des différences. Son éloquence bouleverse un grand nombre d'Américains. Ce discours, resté célèbre dans l'histoire est devenu un véritable hymne à la solidarité et à l’espoir d’entente entre toutes les communautés.
Le 28 août 1963, il prend la tête d'une marche sur Washington pour inciter le Congrès à voter la loi sur les droits civiques. S'adressant à plus de 200 000 personnes, devant le Lincoln Memorial, et à des millions de téléspectateurs, il prononce son célèbre discours I have a dream : « Je fais le rêve qu'un jour, jusqu'au fin fond de la Géorgie, du Mississippi et de l'Alabama, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront vivre ensemble comme des frères. »
Il parle de défendre des valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité et de respect des différences. Son éloquence bouleverse un grand nombre d'Américains. Ce discours, resté célèbre dans l'histoire est devenu un véritable hymne à la solidarité et à l’espoir d’entente entre toutes les communautés.
Martin Luther King - I have a dream -
Discours du Lincoln Memorial - 28 août 1963
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