
http://www.aja.pt/
http://alfarrabio.di.uminho.pt/zeca/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeca_Afonso
http://delta02.blog.simplesnet.pt/http://lusina.unblog.fr/jose-afonso-traz-um-amigo-video/Filmes ao 25 de Abril de 1974Capitaines d'Avril
Capitães de Abril
2000 / Europe / Un certain regard / présenté le samedi 13 mai |
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| Un jeune homme rejoint sa caserne, le 24 avril 74, au Portugal. Il quitte avec regrets sa dulcinée, qui rêve d'aller en France, fuir l'état policier. Qui a peur de voir son amour partir mourrir en Afrique, om les guerres coloniales font des ravages. Le Capitaine Maia ne se soucie pas du retard du soldat. Il a une révolution à préparer. Une femme, mère d'une petite fille, soeur d'un ministre, protectrice d'un étudiant emprisonné la veille, épouse d'un militaire revenu d'Afrique. Elle ne supporte plus son mari, à ses yeux coupables d'homicides volontaires, criminel de guerre. Elle ne lui trouve aucun courage. Pourtant, dans cette même nuit, la radio diffuse une chanson interdite, Grandola. Les chars avancent vers Lisbonne. Le gouvernement prend peur. La population se réveille de sa torpeur. Le Portugal va devenir le centre du monde, pendant 2 jours. Maia, Antonia, Gervasio,... ils seront au coeur des événements.
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| L'actrice Maria de Medeiros, portugaise ayant tourné avec Tarantino (Pulp Fiction), mais aussi chez Tachella, Oliveira, Luna, Lepage..., a fait de Capitaines d'Avril son premier long métrage, après 3 courts métrages (Seevrine C, Fragment II, A morte do principe). Reconnue dans le monde entier, Maria a engagé un casting européen : l'italien Stefano Accorsi, le portugais Joaquim de Almeida, le français Frederic Pierrot, l'espagnol Fele Martinez... elle a aussi offert à Lisbonne l'un des tournages les plus ambitieux de cette vieille ville, avec des chars, des foules, et l'occasion de retransposer deux jours de craintes, d'espérances, de soulèvement. Car avant tout, le film est l'Histoire. La Révolution des Oeillets a duré 2 jours, n'a fait que quelques morts (la Police assiégée ayant tiré sur la foule) et a conduit le Portugal à la démocratie, grâce à l'armée!!! La plus vielle dictature européenne, l'un des pays les plus illétrés et les plus pauvres du vieux continent, le seul à être encore embarrassé de guerres coloniales, tombait avec la volonté de Capitaines pacificistes (Mouvement des Forces Armées) et d'une population reconnaissante, et déterminée à avoir de la liberté et des droits. En refusant la violence, en mettant des oeillets au bout des canons, en usant de la négociation et surtout en chantant des poèmes en signe de ralliement, ce petit pays réussi l'exploit de changer son destin sans bain de sang et avec un certain panache. Le film devrait donc très bien convenir au monde enseignant ; un acte de désobéissance civile courageux qui mit fin aux années Salazar. Aujourd'hui le Portugal vit une pleine expansion artistique et économique. C'est la première fois que le sujet est porté sur grand écran, avec des financements interantionaux.
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| OEILLETS POUR OEILLETS Avec la fraîcheur des premiers films inspirés (vécu même) et l'intelligence d'un regard certain, Capitaines d'avril est une jolie surprise intéressante à deux égards : cinématographiquement le film n'a rien qui le rapproche du cinéma portugais ; on ressent l'occidentale Maria de Medeiros dans tout son découpage. Et surtout, le film s'offre une leçon d'histoire, une révolution méconnue, pacifiste, qui permet à tout le monde de comprendre l'âme de ce petit pays et ces deux jours qui ébranlèrent un régime innommable. Pédagogique et romantique, parfois épique, le film prend son sens dès les premières images, sobres. Rares sont des ouvertures aussi puissantes, significatives et bouleversantes.. Une série de clichés photographiques en noir et blanc, une dizaine ; atroces, cruelles, avec des corps nus, désossés, démembrés, pourris par le soleil. Des corps brûlés, symboles des guerres coloniales en Afrique, toujours en vigueur dans les années 70. Ce contexte est l'origine historique et humaine de la Révolution des ‘illets. La population n'en pouvait plus d'envoyer ses jeunes hommes à la boucherie, tout en étant dans un régime " gestapoisé ". C'est avec précision et sans lourdeur que Maria de Medeiros installe son histoire (des histoires d'amour qui se croisent) dans un film politico-social, où chaque personnage représente une vision des choses : le conservatisme, la lucidité et le cynisme, ou encore la foi en la liberté. Au spectateur de s'y reconnaître. Un peu naïf, avec un scénario somme toute linéaire et classique, Capitaes de Abril relate les espoirs d'une jeunesse et de leurs parents, la volonté de rentrer dans le monde moderne, de mettre fin à une dictature policière. Tous les faits saillants de cette révolution incroyable - dirigée par l'Armée, des capitaines qui se prennent pour des héros de cinéma, soutenue par le Peuple, et négociée en 2 jours ! - sont reproduits. Lisbonne envahit par les chars, c'est à voir ! Avec des touches d'humour (les tanks qui respectent le feu rouge), des expressions insolites (on appelle la Police des " crèmes Nivéa ", rapport à la couleur des voitures), et une belle sensibilité, un véritable amour pour ces (ses) hommes, l'actrice-scénariste-réalisatrice nous offre un beau spectacle, flirtant avec le genre (guerre) et n'oubliant pas les fleurs au fusil et la musique à la Michel Legrand. 25 ans après avoir soulevé le couvercle, une femme braque sa caméra sur un épisode crucial, et ses influences sur des gens qui ont initié ce souffle de liberté. Les crimes pèsent sur les consciences. Entre utopies et envies, De Medeiros fait l'éloge de la responsabilité de chacun et la volonté de tous comme seule énergie pour faire changer les choses. Il y a une charge émotive dans sa dédicace, à fleur de peau, comme si les souvenirs étaient encore présents dans les yeux de la petite fille qu'elle était.
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http://www.cannes-fest.com/2000/film_capitaineavril.htm
Non ou a Vã Glória de Mandar - Non ou la Vaine Gloire de Commander - 1990
Baseado na história de Portugal, Non ou a Vã Glória de Mandar, recorda as batalhas travadas pelos portugueses desde o tempo de D. Afonso Henriques até à guerra colonial.
Há quem considere o filme demasiadamente filosófico, por causa das lições do Alferes Cabrita e as perguntas e comentários dos furrieis, dos cabos e dos soldados. Há quem interprete as mesmas palavras como sendo história de Portugal, o facto é que Oliveira desfaz estes mitos no final.
O filme é mais uma reflexão sobre a História de Portugal, do que propriamente história. É uma forma particular de ver alguns acontecimentos que mais marcaram Potugal, ligando a Batalha de Alcácer Quibir ao 25 de Abril. Na primeira morremos e na segunda morreu o Alferes Cabrita.
Non, ou a Vã Glória de Mandar recorre a magestosos cenários de batalha, com a reconstituição da batalha de Alcácer Quibir. Para além do enorme número de guerreiros a cavalo em cena há uma grande diversidade de adereços da época que cada soldado exibe. Uma outra cena idêntica mas como é óbvio com uma outra dimensão é a guerra colonial em África.
«VÃ é a glória de mandar. É a glória de mandar - essa de que paradoxalmente D. Sebastião se despede em Alcácer Quibir - é a glória que o narrador se propõe e cuja vanidade a cada momento Oliveira sublinha, destroçando a narrativa, através da singularissima "decoupage" de um dos seus filmes mais fragmentados. Só que o narrador é ele também uma personagem fragmentada e os seus três grandes fragmentos (como Viriato, como Ninguèm e como Alferes Cabrita) viveram dessa glória e para essa glória até descobrirem, nas chamas, nos destroços e no sangue, como essa glória era igualmente vã».*
* João Bénard da Costa - Ficha da Cinemateca Portuguesa, 8 de Março de 1991.
Manoel de Oliveira
Adaptateur, Interprète, Auteur du commentaire, Dialoguiste


Naissance
12 décembre 1908 à Porto (Portugal)
Etat civil
Manoel Cândido Pinto de Oliveira
Sa vie
Bon. On dit souvent que Manoel de Oliveira est le plus vieux cinéaste en activité. On souligne à l'envi qu'il a connu le cinéma muet, qu'il a réalisé son premier chef d'oeuvre en 1931. On s'amuse de constater qu'il rattrappe aujourd'hui le temps perdu pendant la dictature, qu'il tourne à un rythme honnête, nous livrant chaque année un nouveau cru. Mais là n'est pas l'essentiel, et la biographie n'est pas notre préoccupation. Tout un chacun pourra trouver des détails sur le Manoel champion de course automobile, ou sur l'athlète. On préfèrera s'atarder sur sa filmographie.
Citons néanmoins, pour honorer notre promesse, quelques repères :
- 1908, le 12 décembre : naissance à Porto du petit Manoel Candida Pinto de Oliveira ; le lieu n'est pas indifférent : il restera toujours attaché à sa terre natale, le nord du Portugal, la vallée du Douro.
- Etudes secondaires en Galice, chez des jésuites ; il en parle dans Voyage au début du monde, il nous montre ce collège espagnol juste de l'autre côté du Minho où son père l'a placé.
- A vingt ans, il se passionne pour le sport : il deviendra champion de saut à la perche, puis remportera de nombreux grands prix automobiles ; c'est cela qui le rendra célèbre du grand public, bien davantage que ses films ; pour mémoire, Manoel semble avoir plus de public en france qu'au Portugal - à confirmer pourtant. Il arrêtera les courses en 1940.
- Puis pendant les années 40 et le début des années 50, il se consacre à la viticulture et à la bonne marche de l'entreprise paternelle de passementrie ; il tourne ses premiers films.
- Depuis que la censure salazariste n'est plus, Manoel de Oliveira tourne beaucoup : c'est d'ailleurs la cause qu'il donne à sa fécondité...
http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=18430http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=18430
1 comentário:
Zeca, amigo
encontrámos-nos em Paris no aeroporto Charles de Gaulle em finais de 75 início de 76, salvo erro estavas com o padre Fanhais saudei-te de punho erguido, depois no avião vieste ter comigo e conversámos um pouco. No Verao seguinte encontre-te em Faro
na rua de Sto António e estavas magoado, não vencido mas magoado, a herança pesada do fascismo pesava(ainda pesa) sobre tua voz pura de Artista, na tua belíssima voz de Abril
Talvez as vozes que se merecem um dia cantem de novo no coração do Universo(há quem lhe chame Deus)
um abraço amigo e obrigada por tudo quanto nos deste.
Marília Gonçalves
Grandola vila morena
Le 25 avril 1974, au Portugal, de jeunes militaires soutenus par la population prennent le pouvoir et en terminent avec près de 50 ans de dictature : c'est la révolution des oeillets. C'est une chanson de José AFONSO qui donna le signal du déclenchement de la révolution : "Grandola vila morena".
Grândola, vila morena
Terra da fraternidade
O povo é quem mais ordena
Dentro de ti, ó cidade
Dentro de ti, ó cidade
O povo é quem mais ordena
Terra da fraternidade
Grândola, vila morena
Em cada esquina um amigo
Em cada rosto igualdade
Grândola, vila morena
Terra da fraternidade
Terra da fraternidade
Grândola, vila morena
Em cada rosto igualdade
O povo é quem mais ordena
À sombra duma azinheira
Que já não sabia a idade
Jurei ter por companheira
Grândola a tua vontade
Grândola a tua vontade
Jurei ter por companheira
À sombra duma azinheira
Que já não sabia a idade
GRANDOLA ville brune
Terre de la fraternité
Le peuple est celui qui commande le plus
A l'intérieur de toi ville
A l'intérieur de toi ville
Le peuple est celui qui commande le plus
Terre de la fraternité
GRANDOLA ville brune
Dans chaque coin un ami
Dans chaque visage un ami aussi
GRANDOLA ville brune
Terre de la fraternité
Terre de la fraternité
GRANDOLA ville brune
Dans chaque visage un ami aussi
Le peuple est celui qui commande le plus
A l'ombre d'un chêne
Dont je ne savais pas l'âge
Je t'ai juré comme compagne
GRANDOLA à ta volonté
GRANDOLA à ta volonté
Je t'ai juré comme compagne
A l'ombre d'un chêne
Dont je ne savais pas l'âge.
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