quarta-feira, 11 de setembro de 2024

jusqu'à la Victoire des peuples contre le Grand Capital.

DROIT DES ENFANTS
Ayant suivi, passionnée les Plaidoiries de Badinter, peu après le premier mandat de Mitterrand, devant mon regard ébloui défilaient Écrivains, Poètes , Penseurs, Philosophe et tous les Humanistes qui ont traversé le temps, porteurs du songe, que la peine de mort soit abolie. Et quand La Loi est passée, seule à la maison, j'ai bondis de joie et je voudrais que le Monde, soit à ma porte, pour de formidables accolades.
Les années passant je gardais en moi, la certitude que la Révolution Française venait d'écrire une de ses plus belles pages.
Aujourd'hui j'aimerais que partout dans le Monde, cette même loi, soit instaurée.
D'autres lois tout aussi urgentes devraient être votées. Les lois de Protection
de l'Enfance où qu' un enfant se trouve et dans toutes circonstances.
Et qu' en tant que citoyens, chaque enfant qui nous croise, soit regardé avec le même respect, que nous voulons que nos propres enfants soient regardés. De telle manière, que cela, aie comme conséquence, une immense boule de neige, qui nous toucheraient tous.
L’indifférence, n'est pas un sentiment digne d'êtres pensants et intelligents , tels que nous nous voyons. Par conséquent, nous avons (à développer) l'obligation de protection de chaque enfant , car chaque enfant, adulte du futur, sera compagnon de chemin, de nos propres descendants. Tout ce qui concerne la protection de l’enfant, est une obligation et à la porté de chacun de nous.
En tant que Révolutionnaire pacifiste, dans la continuation de ce que j'ai écrit, il y a quelques jours, toutes mesures prises, contre les Financiers, qui réduisent les peuples à l'esclavage moderne et hypocrite, faiseurs de guerres offensives, partout où ils pensent en tirer profit, détruisant jusqu'aux véritables Temples de Culture millénaire comme cela a été en Iraque, transformés en antre de bandits de toutes sortes. Là non plus, les enfants n'ont pas été épargnés.
Dans la suite de cette pensée, si une Révolution a lieu , aussi pacifique soit-elle, tous les enfants, du nouveau-né à l'enfant de 15 ans, méritent de la part des Révolutionnaires, un total respect, qui concernent alimentation, eau, et soins nécessaires à la vie. Après quoi, ils peuvent venir agrandir la horde des Révolutionnaires.
Et ceci, jusqu'à la Victoire des peuples contre le Grand Capital.

Marilia Gonçalves- Lili Larouge

la lumière des Poètes

Quand la dernière étoile s'éteindra

la lumière des Poètes

continuera de briller

Marilia Gonçalves

APOLLON ET LES MUSES

APOLLON ET LES MUSES

Créez-moi oh intimes,

en abouti extase

d’atteindre les bel âmes

D’Hugo et Lamartine

De l’ardent brésilien

La libertaire flemme

Faites frémir encore

Pour tous les enchaînés

de la misère ultime

Et désignez Camões

ce prince dont les muses

Inspirèrent les chants

D’immortels Lusiades

ce guerrier insoumis

des nautes intrépides

dont l’éclat frémissant

dominait l’oriflamme

Ecartez de nos routes

Toute infâme bassesse

Tout ce qui nous corrompt

Âmes, ardeurs sensibles

Et qu’autour d’une table

les couronnes au front

ne soient que de lauriers

les ornements des bardes

en amitiés audibles

Que le Stix entrouvre

la noirceur de son onde

et emporte à jamais

tout ce qu’est vilenie

laissez-nous savourer

sur cette table ronde

au nectar de mille fruits

un cru de Poésie.

Emportez au loin

la barque de Cheron

ne nous ramenez point

amertume et douleur

et laissez nous jouir

de ce vaste horizon

où tout n’est que douceur

Passez, passez au large

Nuages gris et sombres

Et laissez aux poètes

Un seul jour de couleur

Pour un instant à peine

Oubliez sur leurs tombes

Le zéphyr qui s’attarde

Sur la ronde des heures

Marilia Gonçalves

Tomai poetas a fala

de forte resolução

não tem razão quem se cala

ao ver o mundo que exala

por falta de opinião.

Morre à sede uma criança

entre os milhares que se vão

poetas gritem a esperança

fazei dos versos canção.

A justiça é uma balança

que não nos pesa a razão.

Outra além morre de fome

e nós deixamos morrer!...

poetas gritam seu nome

que nenhuma força dome

a razão que tem de ser.

Poetas, erguei a voz!

Morre o mundo em todos nós

Marilia Gonçalves

regarder.

Combien de poètes caches derrière l'illettrisme.

Être poète ce n’est pas une façon d'écrire

mais une manière de regarder.

Marília Gonçalves

Fresques

Fresques

Les as-tu vus ces vieux passants

Arborant leurs batailles, leur rêves

Les yeux emplis de songes

Les mains vêtues de gestes

Une histoire sur leurs lèvres

Les as-tu vus passer

Résistants à l’automne

Voletant irréels dans un monde concret

Les as-tu vu passer

(ce cortège sublime

Dont ils ont le secret)

Ce sont les vieux poètes

Qui passent en nos regards

L’éternelle jeunesse agite leur pensée

Les éternels amants du matin et du soir

Nous les dirions absents, notre vision nous trompe

De toutes les batailles ils sont bien présents

Ils portent un étendard de mots et de couleurs

Ils traversent le temps sillonnant la parole

Impromtu symphonie jaillissant dans leur cœur

Sonate de poèmes colombe qui s’envole

Ils sont à nos cotés et cheminent tout seuls

Nous ne saurons jamais

la racine carrée du poids de la parole

Marília Gonçalves.

¿Asesinaron a Camilo? CAMILO CIENFUEGOS

Deixei ir meu sonho a trote

por entre ervagem e vento

meu galope sem chicote

na espora do pensamento.

Deixei-o ir luzidio

como nácar ou a luz

esse cavalo bravio

rédea solta e olhos nus...

atravessou vales, montanhas,

parou à margem do rio

meu poldro de cor castanha

quando o meio-dia caiu.

Meu Bucéfalo de luz

Pégaso alvo e alado

foram esperança que depus

neste cavalo indomado.

Nem sei se é cavalo ou sonho

se tarde, noite, se dia,

tinha a força aonde ponho

a esperança que me nascia.

Deixei-o seguir a trote

a cor da noite tomou

ao luar, em brando archote

ainda mais se iluminou.

Levei-o por estrada antiga

atravessando memória

até à infância amiga

início da minha história.

Saltou veredas de susto

que havia dentro de mim

a procurar rumo justo

levando-me aonde vim...

Deixei-o trotar, trotar,

cauda solta, crina ao vento

como versos a brotar

do fundo do pensamento.

Esse cavalo ou um sonho...

tenha o nome que tiver,

ora a chorar ou risonho;

é meu olhar de mulher.

Marilia Gonçalves

Em Palco

José Barros

Ao ler o teu poema, Prezada Marília, via-te e ouvia a tua voz vibrante nos tempos idos num palco de uma festa que não sei qual era… mas sim organizada pela ACAP-77… em Brie-Comte- Robert ?

Um abraço.

Eu sou a Poesia que me invade

Eu sou a Poesia que me invade
Lasciva ou terna
Vibrátil ou doce
Ardente ou meiga
Sou feita de voz
que a ser me trouxe
poetisa que em versos se deleita.
Abro a janela ao tempo
Ao céu azul
Mas também a abro à tempestade
Trago nas minhas veias a febre do sul
E o vento ao passar vai passa e arde.
À tarde quando zumbem as colmeias
Há lágrimas azuis na cor do mar
Minhas mãos de vazias ficam cheias
De planícies montanhas a adejar
Nasce asa branca quando penso
Quando me entrego ao Mundo
E ao amor
O universo em mim respira fundo
Tudo é beleza e Paz em meu redor.
Olho pra minhas mãos e reconheço
Pombas nascidas brancas
Em menina
No vento bailador
Em pele fina.