Une nouvelle centrale nucléaire touchée par un séisme au Japon
La centrale d'Onagawa au Japon où une fuite d'eau a été détéctée le 7 avril 2011.
REUTERS/Yomiuri Shimbun
Le Japon a été touché, jeudi 7 avril 2011, pour une réplique
au séisme du 11 mars qui a secoué le nord-est du pays. Une violente
réplique de 7,1 sur l'échelle de Richter. Le bilan fait état d’au moins
trois morts et une centaine de blessés. L'alerte au tsunami a rapidement
été levée. Mais ce qui inquiète maintenant c'est cette annonce des
autorités : si la centrale de Fukushima-Daichi ne semble pas avoir subi
de dommages supplémentaires, une fuite d'eau a en revanche été détectée
dans une autre centrale, celle d'Onagawa.
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
Une
autre centrale nucléaire est touchée par le séisme de force 7 qui a
frappé cette nuit le nord-est du Japon. A 120 kilomètres au nord de
Fukushima, le 11 mars dernier, un début d’incendie, vite éteint, s’était
déjà déclaré dans la centrale d’Onagawa. Elle est opérée par Tohoku
Electric Power.
Les niveaux de radioactivité avaient fortement augmenté au point de
conduire ses responsables à décréter l’état d’urgence. Depuis lors, les
niveaux de radioactivité sont redevenus normaux.
Mais ce vendredi des fuites d’eau faiblement radioactives sont détectées. La centrale abrite trois réacteurs. De l’eau s’échappe des piscines de refroidissement, des barres de combustible usagé dans les réacteurs n°1 et n°2.
La petite ville d’Onagawa a été la plus martyrisée de toutes par le séisme et le tsunami. Elle est restée coupée du reste du monde pendant trois jours. La centrale, construite sur une colline élevée, était sortie sans grands dégâts de cette catastrophe.
Les autorités locales sont incapables de mesurer le taux de radioactivité ambiant car leurs dosimètres ont été endommagés par le tsunami.
La terre tremble constamment et ses répliques à répétition de force 6 ou 7 risquent de fragiliser encore plus les installations nucléaires d’Onagawa et de Fukushima.
Mais ce vendredi des fuites d’eau faiblement radioactives sont détectées. La centrale abrite trois réacteurs. De l’eau s’échappe des piscines de refroidissement, des barres de combustible usagé dans les réacteurs n°1 et n°2.
La petite ville d’Onagawa a été la plus martyrisée de toutes par le séisme et le tsunami. Elle est restée coupée du reste du monde pendant trois jours. La centrale, construite sur une colline élevée, était sortie sans grands dégâts de cette catastrophe.
Les autorités locales sont incapables de mesurer le taux de radioactivité ambiant car leurs dosimètres ont été endommagés par le tsunami.
La terre tremble constamment et ses répliques à répétition de force 6 ou 7 risquent de fragiliser encore plus les installations nucléaires d’Onagawa et de Fukushima.








