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segunda-feira, 15 de março de 2010

Histoire de France en Chansons

A pátria é nos lugares onde a alma está acorrentada.
Voltaire

História de França em canções

Le Temps des Cerises


Chanson de Jean-Baptiste Clément




chanson de Jean-Baptiste Clément



Esta canção, Le Temps des Cerises,
simbolista, de grande beleza, foi dedicada pelo autor a uma enfermeira morta durante a "semana sangrenta"
as cerejas aqui evocam o sangue derramado e a bandeira vermelha, estabelecendo um elo indestrutível com a Comuna, o que tornou esta canção um símbolo da Liberdade, da Solidariedade e a Resistência enfrentado a opressão,
contrastando com a doçura da cereja no mês de Junho, cerejas também usadas em festas populares por raparigas e mulheres como brincos coloridos e naturais, numa manifestação em tempo de Paz da alegria popular
canção emblemática da Esquerda francesa, foi cantada pela Barbara inesquecível intérprete: "A Dama de Negro" e por Yves Montand outro grande nome da canção e do cinema.

é pois a Jean-Baptiste Clément que Ferrat faz referência na sua canção "La Commune" quando fala de ouvir cantar Clément



aqui deixo pois Le Temps des Cerises






(estou sem clique direito no meu rato, impossível fazer correcção normalmente de textos do meu azerty fr
se alguém conhece o truque para resolver este problema, ficaria muito reconhecida)
jà resolvi o problema obrigada, para quem tenha o mesmo tipo de problema era o yahoo, desinstalei, voltou tudo ao normal.

Marília

La COMMUNE


de Jean Baptiste Cléément

La Semaine Sanglante


LA SEMAINE SANGLANTE
Paroles de Jean-Baptiste Clément, sur l'air du Chant des Paysans de Pierre Dupont, dédiée « aux fusilés de 71 » - 1871.

Sauf des mouchards et des gendarmes,
On ne voit plus par les chemins
Que des vieillards tristes aux larmes,
Des veuves et des orphelins.
Paris suinte la misère,
Les heureux même sont tremblants,
La mode est au conseil de guerre
Et les pavés sont out sanglants.

Oui, mais …
Ça branle dans le manche.
Ces mauvais jours-là finiront
Et gare à la revanche
Quand tous les pauvres s'y mettront !

Les journaux de l'ex-préfecture,
Les flibustiers, les gens tarés,
Les parvenus par aventure,
Les complaisants, les décorés,
Gens de bourse et de coin de rues,
Amants de filles aux rebuts,
Grouillent comme un tas de verrues
Sur les cadavres des vaincus.

Oui, mais …
Ça branle dans le manche, etc.

On traque, on enchaîne, on fusille,
Tout ce qu'on ramasse au hasard :
La mère à côté de sa fille,
L'enfant dans les bras du vieillard.
Les châtiments du drapeau rouge
Sont remplacés par la terreur
De tous les chenapans de bouge,
Valets de rois et d'empereurs.

Oui, mais …
Ça branle dans le manche, etc.

Nous voilà rendus aux jésuites,
Aux Mac-Mahon, aux Dupanloup,
Il va pleuvoir des eaux bénites,
Les troncs vont faire un argent fou
Et Saint-Eustache et l'Opéra
Vont se refaire concurrence
Et le bagne se peuplera.

Oui, mais …
Ça branle dans le manche, etc.

Demain, les manons, les lorettes,
Et les dames des beaux faubourgs
Porteront sur leurs collerettes
Des chassepots et des tambours.
On mettra tout au tricolore,
Les plats du jour et les rubans,
Pendant que le héros Pandore
Fera fusiller nos enfants.

Oui, mais …
Ça branle dans le manche, etc.

Demain les gens de la police
Refleuriront sur le trottoir,
Fiers de leurs états de service
Et le pistolet en sautoir.
Sans pain, sans travail et sans armes,
Nous allons être gouvernés
Par des mouchards et des gendarmes,
Des sabre-peuple et des curés.

Oui, mais …
Ça branle dans le manche, etc.

Le peuple au collier de misère
Sera-t-il toujours rivé ? …
Jusques à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé ? …
Jusques à quand la sainte clique
Nous croira-t-elle un vil bétail ?…
A quand enfin la République
De la justice et du travail ?…

Oui, mais …
Ça branle dans le manche, etc.


Origine : « De l'endroit où l'on m'avait recueilli et où je restais du 29 mai au 10 août 1871, j'entendais toutes les nuits des coups de fusil, des arrestations, des cris de femmes et d'enfants. C'est la réaction victorieuse qui poursuivait son œuvre d'extermination ».

Jean-Baptiste Clément fut obligé après la victoire des Versaillais de se cacher quai de la Gare à Paris, avant de partir en exil à Londres de 1871 à 1880.



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