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segunda-feira, 30 de setembro de 2024

De Hugo et Lamartine

 

 Créez-moi les intimes

en abouti extase

d’atteindre les belles  âmes

De Hugo et  Lamartine

De l’ardent brésilien

La libertaire flemme

Faites frémir encore

Pour tous les enchaînés

de la misère ultime


Et désignez Camões

ce prince dont les muses

Inspirèrent les chants 

D’immortels  Lusiades

le guerrier insoumis

des nautes intrépides

dont  l’éclat frémissant

dominait  l’oriflamme 

le regard   avisé du sage de Lisbonne

De sa voix de vieillard

Décelant  du lointain

 estime et la disgrâce

Révéla  sur la grève

forfaitures et larmes

et les vastes dangers

Au Monde, à l’eau, aux hommes.



Ecartez de nos routes

Toute vile bassesse

Tout ce qui nous corrompt

Âmes et  cœurs sensibles

Et qu’autour d’une table

les couronnes au front

nous  ne voyons que lauriers

aux mille fleurs de bardes  

en des tendresses audibles


et que le Stix entrouvre

la noirceur de son onde

et emporte à jamais

tout ce qu’est vilenie 

laissez-nous savourer sur cette table ronde

le nectar de mille fruits

ou un cru de poésie



Emportez au loin

la barque de Cheron

ne nous ramenez point

amertume et douleur

et laissez nous jouir

de ce vaste horizon

où tout n’est  que douceur


Passez, passez au large

Nuages gris et sombres

Et laissez aux poètes

Un seul jour de couleur

Pour un instant à peine

Oubliez sur leurs tombes

Le zéphyr qui s’attarde

Sur la ronde des heures


Marília Gonçalves

 

 


 










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