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quinta-feira, 21 de dezembro de 2023

Leurs voix vocifèrent.

 

Le vent qui passe siffle

Et tel un cri d’alerte

De qui en a trop vu

Il nous crie gare

 Et la place déserte

S’empli à notre insu.

 

Car ce siffle du vent

Transporte nos tourments

Et nous rend plus conscients

Comme si à l’unisson

Les voix qui par nous passent

Etaient t vêtues de haillons.

 

Du fond de  la conscience

Notre regard  s’éveille

Et voit crimes, souffrances

Et une fleur vermeille

Irromp en éspérance

Grandiose et sans pareil.

 

Et c’est au nouveau jour

A l’aurore naissante

Qui  s‘étend sa vigueur

Et de chaque contrée

S’engage cette plainte

Dont les tyrans ont peur.

 

Les peuples sont en marche

Contre soif famine

Et toutes les souffrances

Combattant la vermine

Qui dévore la vie

Et tue l'espérance.

 

Les peuples vont de pair

et leurs voix vocifèrent.

 

La clameur universelle

se lève et suit le vent

car nous haussons  la terre

qui s’agite

et féconde

hisse contre les Guerres

un seul cri triomphant

et par notre colère

Qui porte l’être humain

naître un Nouveau Monde

pour nous, les travailleurs

qui sommes ses enfants !

 

 

Marília Gonçalves

 

 

la terre du peuple 1918 Boris Dmitrievich Grigoriev Peintures à l'huile

nos repères charnels

 

Nous sommes humains, mortels

que compte sinon la vie ?

nos choses essentielles

sont nos repères charnels

qui nous gardent de l’oubli !

 

Nos souvenirs se ramassent

cueillant les rêves perdus

qui voltigent, nous enlacent

quand cheminant demi-nus

nous semons à notre place

la mémoire perdue.

 

Marília Gonçalves

 Archives des Artiste - LES ARTS EN BALADE A TOULOUSE

 

Comme un arrêt sur l’image !

 

J’écris comme je réfléchis

Comme un arrêt sur l’image !

Interpellations muettes

Interstices de poète

Où s’insinuent les mots

Cherchant la forme concrète

Pour le laid et pour le beau.

 

Marília Gonçalves 

 

 Arrêt Sur Espace-Temps 2, Peinture par Nadine Arrieta | Artmajeur

 

L’eau s’en va

 

L’eau s’en va

La pleine lune

sur la marée qui descend

Dessine un corps sur la dune

le beau corps de mon amant. 

 

Le nuage blond qui passe

Qui le couvre, qui l’enlace

A le cœur de l’univers

Il a pris toute  la place…

Ne me laisse que des vers.

 

Je l’appelle et l’eau répond

Que ce beau nuage blond

Comme un autre passera

Et j’attends, je sais qu’au fond

Seul mon amour restera !

 

Marília Gonçalves

 

 Stocker de l'eau chez soi sur de longues durées : mode d'emploi