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domingo, 10 de dezembro de 2023

A FOME


 

ISRAËL CRIMINEL!!! Un Enfant portant som frère Bébé dans ses bras ᖴᖇᗴᗴ ᑭᗩᒪᗴSTIᑎᗴ !!🇵🇸

                                                                   ᖴᖇᗴᗴ ᑭᗩᒪᗴSTIᑎᗴ !!🇵🇸
 

We will Never forget .💔
We will NEVER stop sharing

L'automne Poète : Alphonse de Lamartine (1790-1869)

 

L'automne

Poète : Alphonse de Lamartine (1790-1869)


Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la douleur et plaît à mes regards !
Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire,
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois !
Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire,
A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits,
C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire
Des lèvres que la mort va fermer pour jamais !
Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie,
Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui,
Je me retourne encore, et d'un regard d'envie
Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui !
Terre, soleil, vallons, belle et douce nature,
Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ;
L'air est si parfumé ! la lumière est si pure !
Aux regards d'un mourant le soleil est si beau !
Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie
Ce calice mêlé de nectar et de fiel !
Au fond de cette coupe où je buvais la vie,
Peut-être restait-il une goutte de miel ?
Peut-être l'avenir me gardait-il encore
Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ?
Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore
Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ?
La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ;
A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ;
Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire,
S'exhale comme un son triste et mélodieux.
 
      Alphonse de Lamartine
 

                 

CUNHAS?:

 ORA ESTA!!!

 

 

clique que não é cunha...👀

Ó olivais

 

Ó olivais

vindos de trás...

sois vós que herdais

de nossos pais

símbolo de Paz!

 

Oh olivais

do esforço antigo

de nossos pais

sois vós que herdais

seu braço amigo

Oh olivais...

 

olivais de Paz sois o sustento

do magro caldo camponês

vós que sois alma, força e alento...

a vossa voz segue a do vento

a olhar o mundo de lés-a lés.

 

Olivais da Paz sois o tempero

da triste mesa do camponês

trémula luz no desespero

do seu cansaço do frio severo

que os vai forçando mês após mês.

 

Oh olivais campo de esperança

vindo de outrora como tributo.

Dom ao futuro, na confiança

por cada vida cada criança!

Esforçada mão sem ver o fruto!

 

Oh olivais enluarados

folhas de prata a refulgir

pequenos frutos espezinhados...

líquido sol enche sobrados

quando a fadiga manda dormir.

 

       Marília Gonçalves

 


 

Voai ó aves na treva!

 

Aves a passar em bando

outono a voar no verão

sem saber como nem quando

me deixam o coração.

 

Onde viceja sorriso

do instante fugidio

de penas de paraíso

ou de anjo que não me viu.

 

Adejar da poesia

nos braços do salgueiral

voava o bando e fugia

em aceno vegetal.

 

Poetas vinde de longe

de desconhecido mundo

tirar ao dia que foge

a tristeza em que me afundo.

 

O voo que me não fira

ó asas brancas de neve

(mas despido da mentira)

que à pomba da paz se deve.

 

Voai ó aves na treva!

Vivo a cantar o Amor.

Se o sentimento me enleva

não lhe conheço o fulgor.

 

Marília Gonçalves